Les candidats au permis plaisance doivent connaitre une trentaine de mots de ce glossaire.
Mouvement du bateau l'éloignant du lit du vent. Se dit généralement quand un navire opère un virage sur la droite ou la gauche.
Collision de deux navires ou entre un navire et un objet flottant ou non.
Endroit de la côte où tout engin, embarcation ou navire et son équipage peuvent se mettre en sécurité en mouillant, atterrissant ou en accostant et en repartir sans assistance.
Cette notion tient compte des conditions météorologiques du moment ainsi que des caractéristiques de l’engin de l’embarcation ou du navire.
Ensemble des accessoires constituant l'équipement d'un bateau. (poulies, winchs, taquets...)
Action de descendre une voile.
Ligne déterminée par 2 phares ou 2 amers (voir ci-dessous). On est sur leur alignement quand on les voit l'un derrière l'autre.
Direction d'un navire par rapport au vent, l'allure portante correspond à un vent en arrière du travers du bateau.
Cordages utilisés sur le pont pour retenir (amarrer) un bateau à un quai.
Repère caractéristique sur la côte (ex : clocher, tour, bâtiment isolé) utilisés par les navigateurs pour se guider. Le navigateur utilise les amers en relevant leur azimut avec un compas de relèvement. En reportant le relèvement de deux amers sur la carte marine, il obtient deux droites dont l'intersection coïncide avec la position du navire.
Côté du bateau par lequel il reçoit le vent. ("babord amure", lorsque le vent vient de babord ; "tribord amure", lorsque le vent vient de tribord)
Instrument indiquant la vitesse du vent et sa direction.
Ensemble des manœuvres nécessaires pour prendre la mer.
Lieu de construction navale et d'entretien de la flotte.
Le mât le plus en arrière sur un navire à trois mâts et plus.
Etre au vent d'un bateau c'est recevoir le vent avant ce bateau. A l'inverse on emploie le terme "Sous le vent".
Fait partie des manœuvres courantes, cordage partant du haut d'un mât et servant à soutenir la bôme ou une vergue dans sa position au repos.
Signal de balisage fixe. Peut-être une tourelle maçonnée, un espar, etc....
Lest permettant de gérer la stabilité l'assiette ou la gîte d'une embarcation.
Partie du gouvernail actionnée par le pilote du bateau, manche droit relié au safran ou roue à renvoi sur les plus gros bateaux.
Embrayer en arrière. En mer, on n'utilise pas le terme reculer.
(Abréviation : Bd). Tout ce qui est à gauche du navire quand on regarde vers l'avant de celui-ci (à droite c'est tribord). On peut associer ces deux termes au mot "batterie" : BAbord est à gauche, TRIbord à droite (BA-TRI).
Barre rigide qui permet d'orienter la grand-voile d'un bateau à voile.
Échelle anémométrique utilisée pour mesurer la force du vent, cotée de 0 à 12 degrés.
Désigne l'action de tendre. (une écoute, par exemple)
Signal de balisage flottant, relié au fond par une chaîne.
Désigne tout type de cordage sur un navire.
Treuil vertical placé sur le pont du bâtiment. Il sert à remonter l’ancre et son cordage.
Navigation maritime qui consiste à se déplacer de port en port en restant à proximité des côtes.
Embarcation légère qui avance à l'aviron.
Angle que fait l'axe longitudinal du navire avec un repère de référence tel le nord magnétique, le méridien sur la carte ou le zéro du compas.
Très petite et résistante voile à l'emplacement du foc servant dans la tempête à orienter la proue du bateau face au vent en attendant un faiblissement de sa force, toutes les autres voiles étant affalées.
Partie immergée de la coque sous la ligne de flottaison.
Série d'opérations de révision périodique et de remise en état de la coque d'un navire.
Embarcation non pontée, dont on se sert dans les ports et que les grands navires embarquent pour le service du bâtiment.
Le passage le plus profond (entre des îles ou dans un estuaire, par exemple) que doivent suivre en conséquence les navires.
Désigne l'action de relâcher ou détendre. (une écoute, par exemple)
Equivalent dans son principe à la boussole, il sert à indiquer la direction du nord. Il comporte une aiguille aimantée solidaire d'une rose graduée (la rose des vents) portant les 4 points cardinaux.
Petit navire à un seul mât.
Voir « pare-battage ».
Action du vent ou du courant qui écarte le navire de son cap. Elle est à tribord ou bâbord suivant que le navire se déporte sur la droite ou sur la gauche.
Partie immergée dépassant de la coque en profondeur, pouvant être relevée, et destinée à s'opposer aux forces transversales aux allures de près.
Employé pour les dériveurs, résultat d'une gîte trop importante qui dépasse le point de stabilité de la coque provoquant le chavirage du bateau.
La 360 ème partie d'une circonférence. Son angle au centre de la circonférence est de un degré.
Elément du gréement courant, servant à hisser ou affaler une voile.
Bout (cordage) servant à régler l'angle d'une voile par rapport au vent.
Virer de bord en passant par le vent arrière.
Envahissement du pont avant par un paquet de mer dû à un trop grand enfoncement de la proue dans la houle.
Vitesse par rapport à l'eau conservée par un navire qui a coupé l'action de son moteur.
Dans le « Règlement international pour prévenir les abordages en mer » (RIPAM) : l'expression « avoir de l'erre » désigne tout navire qui avance par rapport à l'eau même avec son moteur en marche.
Signal de balisage fixe. Peut être une perche, un mât fixés diectement sur les fonds.
Partie de la côte couvrant et découvrant selon la marée.
Elément du gréement d'un voiler, soutenant le mât sur l'avant, fait partie des manœuvres dormantes.
Moment où la mer ne monte plus ou ne descend plus.
Action de tendre au maximum un bout.
L'évitage est l'espace balayé par un navire qui tourne sur place, sur son ancre par exemple.
Un navire faisant route n'est ni ancré, ni échoué, ni amarré.
Petit bâtiment de la Méditerranée, long et étroit, à voile et à aviron.
Période pendant laquelle la mer monte.
Voile située à l'avant du bateau, utilisée par grand vent.
Voile située à l'emplacement du foc. Cette voile est hissée par vent calme.
Inclinaison sur le côté du bateau sous l'effet du vent latéral dans les voiles ou d'un mauvais équilibrage des masses embarquées.
C'est l'angle de la direction d'un point (phare, clocher, etc.) avec la direction (cap) d'un navire.Il se mesure en degrés.
Aviron qui se manipule depuis l'arrière du bateau, en faisant un mouvement en huit. La godille permet à un marin seul de déplacer une embarcation, même assez lourde. Sur un voilier bien équipé, elle peut aussi servir à rentrer au port sans voile ni moteur, en général sous le regard admiratif des connaisseurs.
Ensemble des éléments qui permettent de diriger un bateau.
Voile située à l'avant du bateau, de surface plus importante que le foc.
Voile principale du navire, maintenue entre la bôme et le mât.
Ensemble des mâts, voiles et cordages et qui assure la propulsion.
Treuil, le plus souvent placé sur la plage avant, qui permet de manœuvrer les lignes de mouillage.
Elément du gréement dormant d'un voilier, soutenant un mât latéralement et vers l'arrière.
De haute mer.
Fait partie des manœuvres courantes, le plus souvent un palan, tirant la bôme vers le bas et fixée au pied du mât.
Action de monter une voile, une charge.
Période pendant laquelle la mer descend.
Limite de l'eau sur le rivage.
Désamarrer tout cordage de son point d'attache.
En un point donné de la surface terrestre, c'est l'angle formé, par la verticale de ce point et le plan de l'équateur; compté de 0 à ± 90° à partir de l'équateur, positivement vers le nord, négativement vers le sud.
« Levant » est le nom du bassin oriental de la mer Méditerranée.
Niveau où la coque du bateau s'enfonce dans l'eau.
Repère placé sur la cuvette du compas et matérialisant l'axe longitudinal du navire.
Ensemble composé d'une ancre et de sa chaîne souvent prolongée d'un cordage appelé « câblot ».
En un point donné de la surface terrestre, c'est l'angle dièdre formé, par le méridien de ce point et le méridien de Greenwich; compté de 0 à 180° à partir du méridien de Greenwich, positivement vers l'est, négativement vers l'ouest.
Action de virer successivement d'un bord sur l'autre dans le but de remonter au vent.
La marée est le mouvement montant (flux ou flot) puis descendant (reflux ou jusant) des eaux des mers et des océans causé par l'effet conjugué des forces de gravitation de la lune et du soleil. Le niveau le plus élevé atteint par la mer au cours d'un cycle de marée est appelé pleine mer (ou couramment « marée haute »). Par opposition, le niveau le plus bas se nomme basse mer (ou « marée basse »). On parle aussi d'« étale de haute mer » et d'« étale de basse mer ». L'amplitude de la marée est caractérisée par un coefficient allant de 20 à 120.
Différence de hauteur d'eau entre une pleine mer et une basse mer consécutives. (et vice versa)
Terme couvrant tous les signaux de balisage.
Consiste à régler son cap et sa vitesse par rapport au vent, à la mer et à la houle, de manière à réduire ses mouvements de roulis et de tangage.
Le mille marin (ou nautique) vaut 1852 mètres. (Se prononce comme 1000) Il correspond sur l'échelle des latitudes à la longueur d'une minute. Ne pas confondre avec le « mile » (Prononcer mail-le), unité de mesure anglaise, qui vaut 1609 mètres et très utilisée aux Etats-Unis.
Deuxième mât sur un voilier.
Jeter l'ancre.
Unité de vitesse équivalent à un mille à l'heure. On dit 12 noeuds et non 12 noeuds à l'heure.
Protection que l'on suspend en dehors du bateau pour amortir un choc et empêcher les frottements contre un bateau, un quai ou un ponton.
Les mers de l’Europe du Nord.
Niveau ou étage sur un navire, partie haute de la coque.
Partie arrière d'un bateau.
Allure permettant le gain au vent.
Allure à laquelle le bateau se trouve le plus possible face au vent. (le plus proche du vent)
Partie avant d'un bateau.
Sur un dériveur, fourreau au centre du bateau permettant de faire coulisser la dérive de bas en haut.
Autour d'un point déterminé, la circonférence est divisée en 4 quadrants : Nord, Est, Sud et Ouest. Le balisage cardinal d'un obstacle est différent selon le quadrant dans lequel on placerait le balisage.
Division du compas par 32, égale à 11°15'. Unité utilisée pour les secteurs de feux. C'est aussi une période de veille de 4 heures.
Partie fixe et immergée de la coque sous le bateau faisant office de dérive fixe et de contrepoids à la gîte.
Action pour l'équipage de se positionner du côté inverse de la gîte pour rétablir l'assiette du bateau.
Angle formé par la direction d'un point (navire, amer,...) avec la direction du Nord. Le relèvement vrai se détermine par rapport à la direction du Nord géographique. (celui de la carte)
Mouvement oscillatoire transversal du bateau.
Angle compris entre la direction suivie par le navire et une direction du Nord. La route peut être au compas, vraie ou sur le fond.
Un navire fait route lorsqu'il n'est ni à l'ancre, ni amarré à terre, ni échoué.
Partie immergée et pivotante du gouvernail orientant le bateau.
Chavirage du bateau par l'avant, la proue s'enfonçant profondément dans l'eau au delà du point d'équilibre si bien que la coque se retourne complètement. Cela arrive surtout aux dériveurs légers par fort vent arrière.
Arc d'horizon de visibilité d'un feu de navire, exprimé en degré.
Voilier à un mât et seulement deux voiles.
Dans la direction opposée à celle d'où le vent souffle.
Diminutif de spinnaker, grande voile lancée tout à l'avant du bateau en sus du génois ou du grand foc pour augmenter la surface de voilure par petit vent. (sous une allure portante)
Mouvement oscillatoire d'enfoncement de la proue dû à la houle en mer.
Mesure verticale entre la flottaison et le point du bateau le plus bas sous l'eau.
Avancer en zigzag pour rejoindre un point situé face au vent.
Unité de volume valant 2,83m³, utilisée pour la jauge des navires.
Direction perpendiculaire à l'axe longitudinal du navire.
Le côté droit, dans le sens de sa marche.
Surveiller le plan d'eau visuellement et auditivement; la veille doit être permanente.
Tourner le bateau de façon à ce que le vent vienne sur l'autre bord.
Véhicule Nautique à Moteur communément appelé Jet Ski.
Marque géométrique distinctive utilisée pour l'identification d'une marque de balisage.
Petit treuil manuel ou électrique destiné à faciliter la tension des écoutes ou des drisses sur les gros voiliers.
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